Téléchargez OPENEYE #Spécial Noël 2020
Une fois n’est pas coutume !
Nous profitons de ce Spécial Noël pour vous soumettre des travaux photographiques réalisés par les Membres de la Rédaction et les Membres fondateurs de notre association.
Vous avez bien sûr compris que, nous exposant ainsi à vos critiques, nous attendons votre indulgence.
Chacun des articles ci-dessous vous permet d’accéder gratuitement à sa version complète en ligne et de lire son contenu en plein écran.
Si vous souhaitez télécharger le numéro spécial Noël 2020, cliquez sur l’image ci-dessus.
OPENEYE spécial Noël 2020 vous présente exceptionnellement les travaux photographiques réalisés par les Membres de la Rédaction et les Membres fondateurs de notre association.
Un vibrant hommage à notre Rédacteur Jean-Paul Gavard-Perret qui a écrit tous les textes accompagnant les séries proposées et dont nous citons en exergue quelques extraits ! Un vrai chalenge, pour ce littéraire curieux de livres et de photographie.
Justine Mullet renouvelle le regard, chacune de ses images invite et provoque une interrogation. Ses images servent de tremplin pour ouvrir de nouvelles portes au langage de l’image ville ouverte.
À sa manière – drôle et enjouée, voire plus – Jacky Martin fait sourire les chiens la bouche fermée.
La solitude telle que la « montre » ici Pierre Evrard n’est ni une honte, ni une misère. Elle est tout au plus une vacance, voire une situation élective au moment où les autres nous foutent enfin la paix.
Explorant les « restes » qui remplissent les poubelles de notre monde, André Jacquart scénarise les fantômes démoniaques qui les hantent.
L’œuvre de Marcel Boi défait des coalescences et, ce qui était jusque-là glorifié, se dissipe. En ce sens les images drôles du photographe sont « un poil » pathétiques. Elles englobent l’être à son néant.
Philippe Litzler, loin de tout aspect étroitement exotique, devient un nouveau Segalen. L’objectif est dit-il « de présenter les Chinois dans leur vie normale » et ce en deux axes « leur amour des couleurs et leur goût immodéré pour manger à toute heure de la journée ».
Lorsqu’Yvon Haze lève l’ancre ce n’est pas pour plonger « Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau » (Baudelaire) mais pour naviguer dans le connu pour le réinventer. Là où tant de photographes enrobent, le créateur retourne la chose vue sur elle-même dans une intimité avec l’invisible.
Luc Georges a fait poser dans une pièce de chacune des maisons ses habitants. À l’envers de tout voyeurisme ou d’un regard méchant à la Martin Parr, Luc Georges montre avant tout l’humanité de ses habitants quels qu’en soient l’âge ou la couleur.
François Beauxis dégage non seulement un profil particulier aux espaces forains mais accorde à chaque visage un vide à combler.
Les photographies de Gilbert Barry sont une affaire de lignes et d’affect, de couleurs et de silhouettes vives. L’artiste force à repenser notre condition de flâneur des rues auquel il offre mieux qu’une intimité : une proximité.
Éric Dubois-Geoffroy est à sa manière un parfait iconoclaste – d’aucun diront un farceur. En effet ses portraits ne dévoilent pas. Ils cachent. Ce qui n’empêche en rien l’approche d’une intimité étrange.
Scénarisant la solitude des femmes, Clarke Drahce les porte aux nues en tenues élégantes. Le luxe de leurs atours est raffiné. Affirmer que l’art est la sublimation des pulsions sexuelles n’est pas ici une simple approximation.
La fixité des photographies de Laura Samori se double de mouvements que tout client de trains de banlieue ou de TER connaît bien. Laura Samori prouve la différence qui existe entre un corps et son lieu, le paysage et la chambre noire du wagon.
Comme toujours, nous sommes très attentifs à vos retours. N’hésitez-pas à nous envoyer vos impressions après lecture, soit sur notre mail : contact@openeye.fr, soit directement sur la page des lecteurs de ce site : http://openeyelemagazine.fr/la-page-des-lecteurs-new/