C’est dans un antre que Daniel Nassoy met en mouvement les hommes. Le lieu est autant une matrice maternelle qu’une caverne platonicienne. Mais toujours est-il qu’un féminin de l’être transcende les genres. C’est donc bien non seulement la femme mais le féminin qui devient l’avenir de l’homme. Là où tout recommence.
Avec des moyens très simples – quelques lumières, une tenture noire, un mur blanc – l’artiste crée un petit théâtre nocturne qui semble remonter au début de l’histoire de la photographie pour saisir les corps nus masculins.
De nombreux modèles se prêtent à ce jeu fantasmatique dont l’objectif est de « tendre un miroir aux désirs et aux rêves de chacun » écrit l’artiste. Et dans ce qui peut sembler nocturne une lumière brille néanmoins : celle de la lune qui là encore reste un symbole lié à la féminité.