« Pour ne pas entendre ma solitude, j’allume la musique » me confie Anh en chassant une blatte de sa table de nuit. Confinée loin de chez elle et privée d’université, elle redoute les mois à venir.
Originaires du Vietnam, du Mozambique ou encore de la Russie, ils ont entre 19 et 40 ans. Ils préparent une licence, un master ou un doctorat. Ils ont choisi d’étudier en France mais n’ont pas la chance de fréquenter les bancs de l’université. Ni de pratiquer le français avec des locuteurs natifs. Privés de cours magistraux et de travaux dirigés, ils sont contraints de passer des heures, seuls, devant leur ordinateur.
Leur studio, parfois minuscule, est leur unique refuge.
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