Les mots « caméra » et « obscura » sont latins, ils signifient « chambre » et « sombre », traduit littéralement, une camera obscura n’est rien de plus qu’une pièce sombre. Finalement, une camera obscura est le principe de base de la photographie.
Ces prises de vue ont été réalisées avec une « camera obscura » que j’ai fabriquée moi-même, c’est-à-dire que j’ai percé un petit trou très fin dans le couvercle d’une vieille boîte de conserve et installé une grille à l’intérieur de la boîte de conserve (voir photos). Je coince des pellicules de film noir et blanc non exposées sur cette grille – dans l’obscurité la plus complète – et je ferme la boîte de conserve avec son couvercle.
Il est temps ensuite de chercher un sujet bien adapté, mais la limite est laissée à notre imagination.
Les temps d’exposition varient en fonction de la lumière et du film utilisé, soit entre 1 et 10 minutes (bien sûr, quelques essais sont nécessaires au début).
Les pellicules de film exposées sont ensuite développées, numérisées et les données numériques de chaque bande sont rassemblées dans Photoshop® où le contraste est ajusté, si nécessaire.
Étant donné que la « camera obscura » n’a pas de viseur, ni d’objectif et encore moins de posemètre, le résultat est toujours aléatoire, provoquant une surprise devant chaque prise de vue qui est absolument unique.
Signalons que la « nouveauté » de cette technique, est d’avoir inséré trois bandes de film en même temps [NDLR]
