Tentative d’inventaire de mes objets cassés, tachés, fêlés, vidés, troués, brisés, ruinés (2018).
Ce sont les passagers ordinaires de notre vie quotidienne. Ils sont là, nous ne les remarquons pas. Pourtant, ils parlent de nous, de nos vies, de notre époque. De nos accumulations. Ils sont l’empreinte que nous laissons dans notre environnement. Ils font partie de notre mémoire, personnelle et collective. Ils nous caractérisent, nous renvoient à nos fragilités, à notre obsolescence programmée. Ils méritaient bien un dernier hommage. Un clin d’œil à Perec, Barthes et Duchamp … Une forme d’autoportrait.
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Petite bio : Valérie Broquisse débute la photo à Beyrouth, pendant la guerre, au début des années 80. Armée de son Nikon, elle prend ses premiers clichés sur la Place des Martyrs.
Dans la foulée elle devient journaliste radio (RFM, RFO) et télévision (La Cinq, LCI.), puis journaliste littéraire (rédactrice en chef de l’émission « Vol de Nuit » sur TF1 et pigiste au Figaro.)
Elle rejoint ensuite le groupe Lagardère pour développer les relations entre éditeurs et producteurs de fictions et documentaires.
Toujours autodidacte, elle réalise sa première série photo en 2009. Elle a été exposée à la Biennale d’Issy d’art contemporain (2019) avec David Lynch, Christian Lapie, Robert Combas, Orlan, Gérard Fromanger, Anouk Grinberg…
Son travail a été présenté à la Galerie Laurent Mueller dans le cadre du META Festival, ainsi qu’au Festival Transphotographiques.