En regardant ces sculptures de sable engendrées par le vent, on ne peut s’empêcher de penser au livre « Langage des sables » du regretté Lucien Clergue. L’auteur lui rend ici un vibrant hommage.
Car après un début de carrière dans l’industrie nucléaire, il s’est orienté en 1984 vers le métier de photographe et il en a été l’assistant..
D’abord tourné vers l’humain avec différents reportages, il essaie maintenant, grâce à l’outil photographique, de capturer des traces de notre mémoire dans la lumière et la matière.
C’est que Raymond Martinez est un observateur hors-pair. Son sens esthétique et son oeil exercé voit des visages, des formes humaines et des détails de corps là où d’autres ne perçoivent que des formes assemblées par le hasard.
La paréidolie fonctionne ici à fond et débride notre imagination.
Ces natures mortes sont en définitive de véritables traces de vie…