Après la Sorbonne où elle découvre différentes approches artistiques, c’est à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris que Nathalie Tirot décide de s’orienter vers la photographie.
Un premier reportage « 10 m2 sous les toits » est récompensé en 1988 par « le Prix de La Vocation » de la Fondation Bleustein Blanchet.
Fascinée par la lumière, elle photographie ensuite des intérieurs éclairés par la lune. Ses « Visions Nocturnes » lui valent une publication dans « City magazine » et Denis Roche lui consacre une page dans « Écrits Momentanés ». En 1990 elle obtient la Bourse de la Ville de Paris pour ce travail.
Toujours séduite par les ambiances nocturnes, c’est dans les bars et clubs de jazz parisiens qu’elle poursuit son travail photographique. Ses rencontres régulières avec Denis Roche la guident dans ses recherches et l’amènent au portrait. Elle fera, entre autres, ceux de Charles Matton, Zizi Jeanmaire, Claude Dityvon…
Après avoir abordé le milieu du handicap en tant que bénévole à l’APF, elle décide de photographier ces femmes hors du commun qui réussissent leur vie malgré leur handicap. L’APF lui achète l’ensemble des photos et les expose dans toute la France.