Ce n’est que depuis peu de temps que Maximilien Diaz s’est intéressé à la photographie. Alors étudiant, il connait une période difficile et c’est en s’équipant en matériel photo qu’il essaie de la surmonter. Il faudra cependant attendre un an, fin 2018, pour qu’il s’investisse réellement ; il est alors pris de frénésie, ce sont trois à cinq séances photo par semaine. Cette activité – voire suractivité – l’amène à des rencontres qui changent le cours de sa vie, la photographie devient thérapie. Début 2019, il arrête ses études en management pour entrer à l’ESRA, École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle et se consacrer à une autre passion, le cinéma.
C’est en juillet 2019 qu’il démarre une série de nus urbains, « Calypso », une occasion pour lui de retranscrire ses émotions en images et de donner une autre vision du corps de la femme par une approche désexualisée. Son intérêt pour le cinéma se retrouve dans une autre série, « Perséphone » : des plans de cinéma figés par la photographie et imprimés en petit format pour en accentuer l’intimité.