Marlène Delcambre est photographe de mode et artiste plasticienne. Elle utilise la photographie, la vidéo et l’écriture comme support d’une narration de sa sensibilité dans le monde qui l’entoure.
Elle travaille principalement l’autoportrait et procède à une mise en scène à vocation analytique, teintée d’ironie, de poésie ou d’absurde. Le sujet peut être une réalité constante ou un évènement qui nous traverse. Le but étant de caricaturer, de dénoncer ou de prendre le sujet avec dérision et légèreté avec comme principale velléité de faire sourire le spectateur et de l’émouvoir.
Pour elle, l’autoportrait n’est pas un dialogue entre l’artiste et lui-même, c’est un dialogue avec le spectateur.
Le musée « Organic Dolls
« Organic Dolls » met en scène deux femmes-robots aux physiques de poupées qui ont l’art de communiquer ou non. Leurs gestuelles absurdes ou surréalistes détournent le réel. Dans une esthétique de mode, elles bougent sans penser, sans être incarnées, dans un automatisme absurde que nous ne percevons plus dans notre quotidien.
La dernière série « Le musée Organic Dolls » est une caricature de l’art contemporain et des expositions. Les deux « Organic Dolls » se retrouvent dans cette série en œuvres d’art. Nous pouvons voir déambuler plusieurs person- nages – aux looks assez représentatifs des visiteurs d’expositions – en train de regarder nos deux « filles œuvres d’art ». La photographe se met aussi en scène dans cette série jouant la directrice de cette foire d’art contemporain « Marlène Delcambre Art Fair ».
