Tout le monde de la photographie connaît Irina Ionesco et ses photographies Noir et Blanc qui ont été exposées dans les galeries les plus prestigieuses de la terre et dans les plus grands magazines photo. Elle a réussi à créer un style photographique qui nous fait pénétrer dans un autre univers, sombre et baroque. Ses modèles y sont toujours très grimés, souvent dénudés ou habillés comme des personnages sortant d’une nouvelle d’Edgar Allan Poe.
Oui cela n’a pas été tous les jours facile et nous ne reviendrons pas sur ses problèmes juridiques. Il nous suffit de regarder avec le cœur ses images pour comprendre l’artiste qu’est Irina. Ses recherches esthétiques transcendent la réalité et nous plongent dans un ailleurs mystérieux. C’est aussi cela qui fait le charme de la photographie.
Bien sûr il y a toujours comme une odeur de soufre sur son travail. Je pense que l’on a mal interprété ses œuvres antérieures. Bien sûr le succès apportait une pression énorme et il fallait assurer. Mais l’essence des photos d’Irina – déjà dans les années 70 – participaient à une recherche onirique. Or vous connaissez tous la formule :
« Honni soit qui mal y pense »…
Finalement le tourbillon médiatique s’est un peu calmé. Il reste malgré tout des litiges anciens et récents, mais ce n’est pas le propos de cet article. Je cherche uniquement à percer l’essence des images d’Irina. Les années ont passé et il reste une photographe qui poursuit sa voie, malgré son grand âge, vers cette quête qui ne l’a jamais quittée. Irina semble avoir découvert les trous de vers qui relient deux univers différents entre eux.