J’ai 30 ans et je suis réalisateur belge. J’ai toujours rêvé de voyager afin de rencontrer des gens et de vivre de nouvelles aventures. En 2017, j’en ai eu assez des 30’528 kilomètres carrés de la Belgique ! Après mes études de cinéma j’ai décidé qu’il était temps d’aller voir comment « les autres » se débrouillaient dans leur routine quotidienne. Durant mon périple, qui a duré trois ans, j’ai travaillé dans une ferme et une mine d’Australie, j’ai visité des villes japonaises, j’ai traversé la mer de Corail en voilier, j’ai été témoin des conditions de vie dramatiques de Port Moresby en Papouasie-Nouvelle-Guinée, j’ai vogué d’île en île en Indonésie, traversé la Malaisie et la Thaïlande. Et l’endroit qui m’a le plus marqué par sa simplicité et sa félicité, c’est un petit coin du Vanuatu.
Ce tout petit pays est un archipel situé en bordure ouest du Pacifique où les gens semblent véritablement heureux. On n’y est pas riche, mais pas pauvre non plus. On y mange ce que l’on plante, chasse ou pêche.
Loin du reste de monde, les habitants de ce pays chérissent une vie simple. Il n’y a que deux routes en asphalte et la technologie y est presqu’absente, pourtant, selon le Happy Planet Index, il est considéré comme l’un des plus heureux du monde. Les 230 000 habitants y parlent au moins 200 langues différentes sur les 83 îles au climat tropical. Hors des deux villes, Port Vila et Luganville (qui comptent respectivement quarante mille et treize mille habitants) les habitants des campagnes ne paient pas de loyer, ne paient pas de factures. Là-bas, il n’y a pas d’électricité ni d’eau courante et on ne s’en plaint pas.
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