par Philippe Litzler
Rédacteur en Chef
On attendait de voir venir la fin (mais – bien sûr – le plus lentement possible…) suite au réchauffement climatique, et c’est finalement un virus de rien du tout qui a eu raison de nous ! Un scénario inimaginable il y a encore un an !
Aujourd’hui nous nous réveillons dans un autre monde. À toutes les personnes touchées s’ajoute l’effondrement de l’économie mondiale avec les conséquences dramatiques que l’on imagine bien pour la profession des gens d’image. Et pourtant, c’est là qu’est son challenge, la photographie peut et doit documenter cette période inquiétante, car elle fait partie de la vie.
Il faut vraiment que les photographes et les artistes continuent de « rêver le monde », même s’il s’agit du monde d’après. C’est même à eux que revient le privilège de donner cette nouvelle impulsion qui permettra d’apporter plus de lumière. Car celle-ci est un symbole ô combien important, c’est elle, en effet, qui chasse les ténèbres. Elle est également au cœur même de la photographie.
Mais restons pragmatiques. Que peut-on faire pour encourager la photographie à redémarrer ? Le meilleur moyen est d’acheter des œuvres, des images, voire des posters. D’une part pour soutenir les photographes et d’autre part pour embellir votre intérieur (et à ce sujet consultez la COLLECTION OPENEYE où vous trouverez de quoi faire votre bonheur). Ensuite il faut imaginer de nouveaux moyens pour exposer, l’annulation des grandes expositions cette année nous y oblige. Nous devons entièrement repenser la façon de proposer et de promouvoir le travail photographique, car le virus ne nous lâchera pas de sitôt !
Expositions en plein air, sur vidéos, par Internet ou tout simplement retour à l’édition… À nous tous de trouver les solutions les plus pérennes pour demain.
Surtout n’oublions pas qu’une photographie constitue le support idéal qui permet au regard du spectateur de rencontrer celui de l’auteur. Le magazine OPENEYE continuera donc dans cette voie qu’il a tracée : vous ouvrir à de nouveaux regards. Surtout que les masques ne nous ferment pas encore les yeux…