Interview de Mathilde Le Roy, fondatrice visionnaire et CEO de la Galerie KAZoART
Très engagée dans l’essor de l’art numérique, KAZoART a été la première Galerie d’Art en ligne à organiser une vente d’œuvres NFT en France. KAZoART poursuit sa lancée en inaugurant sa nouvelle Galerie d’Art virtuelle dans le Métavers à partir du 22 février 2022.
OPENEYE : Nos lecteurs aimeraient être informés sur l’art virtuel et crypté. Et tout d’abord, qu’est-ce que le Métavers ?
KAZoART : Un métavers est un espace virtuel, un univers au-delà du monde physique. «Méta» signifie «au-delà» en grec ancien. Le terme est utilisé pour décrire des espaces en ligne accessibles au travers d’interactions en 3D. Dans le métavers, nos avatars peuvent interagir avec l’environnement virtuel, mais aussi avec d’autres utilisateurs, où qu’ils se trouvent dans le monde. Dans le métavers il est possible d’assister à un événement, tel qu’un concert ou un vernissage dans une galerie d’art comme celle de KAZoART. Pour que l’expérience soit encore plus immersive, il existe des casques de réalité virtuelle, qui permettent de se passer d’écran.
OPENEYE : Nous connaissons tous la monnaie virtuelle, comme le Bitcoin ou l’Ethereum, qui représentent de l’argent immatériel. Le terme FNT (ou plutôt NFT, terme anglais « non-fungible token ») semble assez bien les définir. Mais une œuvre d’art virtuelle, c’est quoi exactement et comment se présente-t-elle ? Où est-elle stockée ? Où et comment est-elle visible ?
KAZoART: L’art numérique est aussi multiple que l’art physique. Il se distingue par l’utilisation dans le processus de création, de dispositifs numériques comme des ordinateurs, interfaces ou réseaux. Le NFT permet d’authentifier un objet numérique. Grâce à la technologie de la Blockchain, il devient possible de posséder le titre de propriété original d’une œuvre numérique. Ces œuvres peuvent être accessibles / visibles en ligne et notamment sur le site de KAZoART.
Il ne faut pas chercher à comparer l’usage d’un NFT d’art avec celui d’une œuvre d’art physique. Ce concept revisite complètement notre rapport à l’art. Le but n’est pas d’exposer son œuvre dans son salon (ce qui pourrait éventuellement se faire via un écran ou un tirage physique de l’œuvre numérique), mais plutôt de pouvoir le consulter depuis ses différents écrans à tout moment (smartphone, tablette, laptop, …), de le partager avec sa communauté en ligne (car il y a une grande transparence, tout le monde peut consulter les collections de tout le monde), etc. Les nouvelles générations de collectionneurs sont très à l’aise avec cette approche de l’achat d’art et de la collection, qui va se développer à l’avenir, j’en suis sûre.