J’ai photographié pendant des jours par la fenêtre de chez moi, le passage.
Le monde endormi par le jour et la nuit, la maladie.
Le feu au bout de la rue qui passe du vert au rouge, mouvement continu. Les lumières au loin des maisons et le ciel qui bougent, mon paradis.
Le ciel a dansé pour moi des jours entiers dans le silence de la ville, confinée. La nature chuchotant pour moi le bruit du vent qui tousse, respirer.
Personne, puis un, puis deux, puis masquer. Attaquant la racine de mes peurs profondes, échouer.
Miracle que ce temps soit accordé, mise à jour effectuée. Dehors tout est figé, dedans ça bouge, écouter.
Pour comprendre que tout vient de soi, liberté.
Marie Gonthier
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