“Les premiers jours : silence. Un sentiment d’inertie entrave toutes les initiatives. Les fenêtres restent fermées.
Seul événement extérieur, le courage de celle qui assure le quotidien dans l’ombre et la lumière balayant ce vide urbain… Les jours passent.
Une fenêtre s’ouvre… L’autre apparaît… tourne le dos au COVID comme si plus rien de beau ne pouvait être visible de l’extérieur. Et puis une autre fenêtre s’ouvre, un visage enfantin apparaît timidement empreint d’envie de jeux, de copains…
Un autre jour se termine, mais on garde le contact en s’échappant par un vasistas pour retrouver cette liberté. Et ensuite vient le temps des échanges sur balcon, des pauses soleil, un verre à la main…
Maintenir le lien coûte que coûte, au travers de nos lucarnes…
Et puis on décide de se réunir entre amis au-delà des accès numériques… Une fenêtre sur la liberté… ”
Françoise Testini