Visa pour l’image aura bien lieu en 2020. Le 06 mai dernier, au cœur de la crise sanitaire, l’Association Visa pour l’Image a réussi à mobiliser et convaincre ses partenaires pour que se tienne cette 32ème édittion du festival.
Renaud Donnedieu de Vabres, Président de l’Association Visa pour l’Image s’en félicite : “Je suis extrêmement fier de cette mobilisation qui tranche avec l’esprit de défaite et de repli. Visa pour l’Image et tous ses partenaires publics et privés sont plus que jamais aux côtés des photojournalistes, témoins engagés d’une actualité malheureusement toujours plus violente et brutale. Ce métier si difficile et hélas souvent précaire est pourtant indispensable au débat démocratique à travers les valeurs fondamentales qu’il défend : la liberté d’expression et d’information, le respect du pluralisme, l’exigence humaniste.”
Si les cadres et tirages habilleront comme chaque année les salles du couvent et les murs de l’église des Dominicains, permettant au public cette confrontation unique avec les travaux des photojournalistes exposés cette année, les soirées de projection au Campo Santo ne pourront être proposer cette année qu’en virtuel. L’occasion pour Visa pour l’image de se réinventer au travers d’un dispositif numérique inédit : expositions, projections et conférences seront ainsi virtuellement – et gratuitement – disponibles, dans des habillages numériques innovants et inédits dans l’histoire du festival.
Du 29 août au 13 septembre, 20 expositions seront en entrée libre sur les différents lieux du festival. Parmi les photojournalistes exposés, Anush Babajanyan, Lauréate de la Bourse Canon de la Femme Photojournaliste 2019, James Whitlow Delano, Bryan Denton, Emilienne Malfatto ou Chloe Sharrock, lauréate de la Bourse de production pour les femmes photojournalistes du ministère de la Culture.
En raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, ce programme est susceptible d’être modifié au fil des semaines à venir.