Il existe, au sein de l’art du portrait photographique, diverses logiques capables de donner à voir une vérité qui n’est pas d’apparence mais d’incorporation. Mais François Beauxis fait beaucoup plus en prenant un chemin de traverse. Ses prises ne « ceignent » plus seulement les êtres (souvent en costumes et uniformes) mais aussi des avatars humains en carton-pâte.
Par eux l’axe des nombreuses pérégrinations du photographe dévie. Il explore non un exotisme de façade mais ce qui en un tel genre fait « tache ». L’objectif est d’offrir des mascarades là où l’identité est volontairement falsifiée, rhabillée ou déguisée.
Plus que le visage, c’est donc la « visagéité » qui intéresse celui qui chérit la « fausse évidence » des figurines humaines. Masques ou costumes nous plongent avec humour vers l’opacité d’un règne énigmatique.
Les apparats s’incrustent dans la chair par l’éclat diffracté des formes et des couleurs.