Du confinement, je garderai en tête à jamais le nombre de victimes, la crise sanitaire mondiale, politique et économique. Et puis un élan spontané de solidarité et tous ces différents corps de métiers impliqués sur le front, salués chaque soir, au balcon entre voisins.
Beaucoup d’entre nous ont dû inventer face à l’inhabituel, l’angoisse, la maladie et la solitude. La culture et l’art ont occupé de façon évidente une place inestimable.
Enfermée, j’ai été animée par la photo ; en participant à un marathon des confinés sur les réseaux sociaux, est née mon inspiration pour La Chose, cette main, petit clin d’œil évident à celle de la Famille Adams, seule partie humaine et tolérable d’une créature trop horrible pour être vue.
En mon nom, elle a ainsi illustré et exorcisé mon quotidien ; la moindre des choses était donc de vous la présenter.
Lorsqu’est paru l’appel à projet d’OPENEYE dont je suis les publications, j’ai pris mon courage à deux mains pour envoyer mon dossier avec pour seul leitmotiv : qui ne tente rien, n’a rien !
Valérie Gastine
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