Pour cette éditions 2022 du off des rencontres de la photographie d’Arles, Le collectif du Hérisson aménage ses quartiers d’été cette année dans 4 lieux d’expositions aux ambiances et teneurs différentes et complémentaires !
Découvrez du 4 au 16 juillet, les œuvres des artistes coup de cœur de nos galeries « Le 14 » & « Le 15 » , le génie photographique « made in Germany » du groupe d’exposition présenté par le Magasine Profifoto que nous sommes honorés d’accueillir galerie« Le 3 », ainsi que les images surprenantes et émouvantes du fond documentaire « Documentary Familly Photographers » couplées aux travaux d’Isabelle Besson galerie« le 58 » … 4 espaces, des vernissages et animations qui valent clairement… le détour et une petite marche !
The «Collectif du Hérisson» is setting up its summer quarters this year in 4 exhibition spaces with different and complementary atmospheres and contents!
Discover the works of the favorite artists of our galleries “Le 14” & “Le 1S”, the photographie genius “made in Germany” of the exhibition group presented by the Magazine Profifoto that we are honored to welcome gallery “Le 3 “, as well as the surprising and moving images of the documentary collection “Documentary Family Photographers” coupled with the works of Isabelle Besson gallery on ” Le 58 “…
4 spaces, openings and events that are clearly worth… the detour and a short walk!’
Les 4 lieux à ne pas manquer
- Galerie Le 14 – 14 rue des Porcelets, Arles
- Galerie Le 3 – 3 rue Jouvène, Arles
- Galerie Le 15 – 15 rue du Pont, Arles
- Galerie Le 58 – 58 rue du 4 septembre, Arles
” Toute l’équipe du Collectif du Hérisson est très heureuse et fière de vous accueillir dans ses galeries !
Bessie Baudin “
Les artistes que vous découvrirez du 4 au 16 juillet
- ADRIENNE ARTH
- ERIC DUBOIS-GEOFFROY & ANAIS KOZIOL
- JÉRÔME DUBUIS
- ELISA LA GALA
- BERTRAND GRUYER
- MAXIMILIEN LEBAUDY
- JURDEN BODE
- WOLGANG GANGL
- CHRISTIAN GEISLER
- THOMAS GERWERS
- PETRA GERWERS
- MICHAEL HAEGELE
- LARS KRUGER
- BEATA LANGE
- VOLKER LINGER
- PETER ORTMANN
- FRIEDRUN REINHOLD
- OLAF MAHLSTEDT
- THILO MULLER
- CHRISTIAN WEISS
- EKATERINA ZERSHCHIKOVA
- MARTIN ZITZLAFF
- KARINE CASTELLS
- BARRY GILBERT-MIGUET
- Annaïg GIQUEL-DONADIEU
- YANN GAILLOT
- MARC HENRI MARTIN
- NIRO
- JEAN-PASCAL PLETTENER
- CÉDRIC SURLES
- ISABELLE BESSON
- DOCUMENTARY FAMILY PHOTOGRAPHERS
Téléchargez le dossier de presse ici
Download the press kit here (in EN)
ADRIENNE ARTH
Paysages de cerveau
Paysages de cerveau, en noir et blanc est à la fois une série et un livre d’artiste, du même nom, réalisé avec la poète Claude Ber, (Ed Fidel Anthelme).
Pour rendre compte du travail « couches sur couches » à l’œuvre dans le poème et lui répondre sans l’illustrer, j’ai choisi d’utiliser en plus de la prise directe, la surimpression de photos pour créer un univers intérieur qui accompagne visuellement le texte dans un aller-retour de l’image au poème, dans leur jeu en échos et leur distance aussi.
14 rue des Porcelets
retour vers le haut
ERIC DUBOIS-GEOFFROY & ANAIS KOZIOL
Digressions autour du rouge, saison 2
« Digressions autour du rouge, saison 2 » parle de Renaissances, d’Art et de surconsommation. Trois sources d’inspiration, trois périodes clés qui ont mené à la surconsommation du XXIe siècle: la renaissance italienne et hollandaise, du XIVe au XVIe siècles, le mouvement Art Nouveau et Gustav Klimt à la fin du XIXe, et le design pop art des années 60.
Le rouge comme flux vital de ce récit photographique.
Le corps des femmes comme« objets» de ce marchandising.
Les objets du design des années 60 et 70 réagencés en costumes dialoguent avec un maquillage créé sur le corps entier d’inspiration Klimt, le tout abordé dans une lumière et une finition inspirés des peintres italiens et flamands.
Qu’est-ce qui relie ces trois éléments? La collection d’œuvres d’art puis d’objets et de vêtements design, dans une frénésie de l’accumulation, des modes et de la consommation comme simple but en soi.
14 rue des Porcelets
retour vers le haut
JÉRÔME DUBUIS
Dreams
J’ai eu l’idée de travailler cette série sur le rêve après le visionnage d’un passage du film« Mulholland drive» de David Lynch.
Dans cette séquence, un homme convie un ami dans un fast-food pour lui raconter le cauchemar qu’il a fait à deux reprises déjà et qui le hante depuis. On comprend au fur et à mesure de la description qu’il en fait, qu’il est en train de revivre ce rêve, éveillé.
Le jeu d’acteur est incroyable et le spectateur ressent la terreur profonde du personnage qui se décompose à l’idée de revivre l’issue de ce mauvais rêve.
“Dreams” ne parle pas de cauchemars, mais plutôt de ces rêves qu’on qualifie d’étranges, en étant incapable de les raconter de manière précise, rationnelle, car trop abstraits ou évanescents et dont il ne reste au petit matin qu’une sensation, elle, bien ancrée au ventre. C’est en cherchant à restituer cette atmosphère que j’ai réalisé cette série.
14 rue des Porcelets
retour vers le haut
ELISA LA GALA
The Fall
Je me suis toujours demandée à quel moment précis de l’histoire nous, les femmes, sommes devenues le sexe faible, la femme de quelqu’un, la mère de quelqu’un, le corps du péché…
C’est arrivé quand on a poussé Adam à cueillir la pomme? Ou peut-être quand nous
avons chuchoté à l’oreille d’Hérode de décapiter Saint-Jean ?
THE FALL est un voyage dans le temps à la recherche des origines des stéréotypes et des questions de genre racontées à travers des images qui évoquent des épisodes de la bible, de l’iconographie religieuse et picturale.
14 rue des Porcelets
retour vers le haut
BERTRAND GRUYER
Chimères
« Hanté par la force d’expression des formes aléatoires, j’explore la frontière entre réel et imaginaire avec rien d’autre qu’un appareil photo, sans retouche ni recadrage ensuite.
«Chimères» est une galerie de monstres et de personnages grotesques, visions de vie grouillante et de mort, comme si passait doucement une ombre de Jérôme Bosch.
Pourtant sur ces photos, il n’y a rien d’autre que des formes nées sans intention. C’est notre regard qui est chargé de chimères. Notre œil puise en permanence dans un monde enfoui de sensations archivées, de formes mémorisées, entremêlées qui peuplent notre esprit derrière la conscience et constituent le filtre invisible de notre perception. »
14 rue des Porcelets
retour vers le haut
MAXIMILIEN LEBAUDY
Skies
Skies, c’est un tourbillon monochrome ponctué de trajectoires pointillées qui déterminent une destinée. Ecosse, 2014 – 2021.
Skies is a monochrome whirlwind punctuated by dotted trajectories that determine a destiny. Scotland, 2014 – 2021.
14 rue des Porcelets
retour vers le haut
JURDEN BODE
Jai 57 ans et j’habite dans l’Altmark en Saxe-Anhaltl/Allemagne. Je suis un opérateur de cinéma impliqué dans le milieu du film depuis 25 ans.
Je consacre mon temps libre à la photographie, que ce soit en voyage ou avec des portraits dans lesquels je peux laisser libre cours à ma créativité.
Avant la pandémie, je faisais de la photographie de rue au Japon, au Vietnam et en Inde. Depuis deux ans, je me concentre sur les portraits et les nus derrière une vitre en verre satiné.
En plus des projets locaux, j’accompagne photographiquement l’Atomic Iron Commission Europe. Il s’agit d’un groupe international d’artistes qui fondent du fer dans des petits hauts fourneaux et créent des sculptures.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
WOLGANG GANGL
« Dès que la passion de la photographie vous a pris, il n’y a plus d’échappatoire.»
La photographie signifie pour moi que je capture ce que je vois et que je puisse le partager avec le monde. Peu importe que le motif soit parfait. Seule la photo doit être parfaite.
Je veux toujours imaginer les gens, comme ils ne se sont jamais vus – à travers mes yeux.
l’image “coup rouge” de la série actuelle “sans contact” est une composition de couleur et de géométrie qui permet au spectateur de s’immerger dans un monde surréaliste.
Réduit à l’essentiel par rapport à la nature.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
CHRISTIAN GEISLER
Wisdom
Do we become wise as we age? Or maybe more stubborn? What is the importance of old people in our society? Are they just annoying or an asset for us? 1 would like to explore these questions with these pictures.
Devenons-nous sages en vieillissant? Ou peut-être plus têtu? Quelle est la place des personnes âgées dans notre société? Sont-ils simplement ennuyeux ou un atout pour nous? Je voudrais explorer ces questions avec ces images.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
THOMAS GERWERS
Musa Erato
Dans la mythologie grecque, Erato est l’une des neuf Muses, les déesses protectrices des arts.
En tant qu’être mythologique, elle incite les gens à réaliser des exploits créatifs en tant que source d’inspiration.
L’origine est l’idée ancienne selon laquelle les idées (la pensée) ne s edéveloppent pas
d’elles-mêmes, mais sont apportées par l’extérieur. A notre époque, les muses, compagnes des artistes, inspirent par leur nature, leur charisme, leur affection ou par une relation érotique.
Comme celle entre le photographe et son modèle…
Dans leur projet MUSA ERATO, Petra et Thomas Gerwers présentent environ 60 œuvres en noir et blanc de leur projet photographique en cours. Elle devant, lui derrière la caméra …
3 rue Jouvène
retour vers le haut
PETRA GERWERS
Applause to life
“Petra Gerwers veut célébrer la vie dans sa série APPLAUSE TO LIFE. Des perspectives et des formats changeants s’assemblent dans une séquence dynamique d’images sur des fonds colorés pour créer un voyage psychédélique.
Mythe et réalité, ancrage et exagération s’affrontent en permanence dans un maelstrom visuel. Le résultat est une perception enivrante du monde, qui rend toutefois possible une contemplation réfléchie. Les combinaisons souvent bizarres d’aperçus curieux de la vie contemporaine suscitent un curieux questionnement.
La fusion heureuse du pathos et de l’ironie crée un hymne a la vie qui est exempt d’idéalisation non critique”, Wolfgang Zurborn, membre du conseil d’administration de l’Académie photographique allemande, DFA.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
MICHAEL HAEGELE
9 Mirrors
Depuis l’inauguration du projet« 9 miroirs » en 2013, il a exploré le continuum de l’expression photographique à trouver dans les paramètres du projet: une construction de neuf miroirs solidement fixés ensemble, mais réglables individuellement à un angle.
Que Haegele les utilise pour se concentrer sur de grands monuments urbains ou des objets de la culture post-moderne à haute brillance contrastant avec des formes de surface ou des références dystopiques au comportement des consommateurs occidentaux, ou reflétant des images de paysage,
l’artiste utilise toujours les miroirs pour une fonction unique.
Au fil des ans, ils ont servi un but pour leurs propriétés réfléchissantes, ont fonctionné comme des objets eux-mêmes et ont fourni une base pour la manipulation numérique.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
LARS KRUGER
#diversityofmankind
Depuis 2018, Lars Krüger se consacre à un projet photographique au long cours sous le nom de #diversityofmankind (diversité pour l’humanité}, une exploration de la diversité humaine. A travers la visibilité il faut encourager les discussions et la réflexion pour mieux l’accepter.
La diversité est un élément important de notre planète. Tout ici est unique, chaque personne est unique, sans cette diversité, notre terre serait monotone. A ce sujet, Lars Krüger photographie des gens comme toi et moi, de tous les domaines, de toutes les strates.
Ils vous regardent directement sur les photos. Nous devrions à nouveau nous regarder dans les yeux, face à face, et être l’un avec l’autre, pas l’un contre l’autre. Le contact visuel, rappelons-le, que nous augmentons, est un moyen élémentaire de communication.
La diversité est un atout, pas une menace.
En plus des portraits, chaque protagoniste livre, écrit de sa propre écriture, une réflexion sur la diversité tout au long du parcours. Le concept peut être utilisé dans différentes versions pour mettre en œuvre la sensibilisation à la diversité dans les entreprises.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
BEATA LANGE
Saudade
Au sens originel, la photographie est peinture avec la lumière. j’exprime cela dans mon travail et beaucoup de mes photos empruntent le chemin de la peinture.
La série Saudade est originaire du Portugal dans l’est de l’Algarve près de Tavira.
Pour moi, l’atmosphère particulière de la ville typique de Santa Luzia résonne dans les images: la lumière particulière du début de soirée, le calme et la mélancolie du lieu avec ses bateaux de pêche.
L’impression d’image a été créée directement dans le processus photographique, aucune aliénation numérique n’a eu lieu. Un traitement numérique léger complète le flux de travail.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
VOLKER LINGER
Sirens
Les sirènes étaient des créatures mythiques dont les chants magnifiques attiraient les marins vers la mort en faisant s’écraser leurs navires sur des rochers.
j’aime jouer avec la lumière et le temps pour emprunter de nouvelles voies photographiques. L’abstraction des créatures mythiques de la mer est un développement logique de mon travail.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
PETER ORTMANN
Rêves Fioux
L’ensemble « Rêves Fioux» présenté à Arles représente un changement radical dans son travail. Basé sur ses essais vidéographiques et renouant avec les impressions des peintres anciens ce travail est radicalement subjectif. Dans ce contexte de corps anonymes en mouvement des modèles arrivent à se libérer des contraintes de perfection omniprésentes.« Rêves Fioux» permet aussi à l’observateur d’interpréter individuellement ces flux d’esquisses et de se confronter à ces propres rêves.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
FRIEDRUN REINHOLD
Hero / Antlers
L’approche impartiale des personnes les plus diverses est le métier quotidien de Friedrun Reinhold.
Il réussit à mettre en scène de manière convaincante les moments intimes du portrait authentique.
L’une des photos les plus anciennes, l’image “Hero” de 1996, captive par son protagoniste et le contraste avec l’image du héros de longue date.
La série “Antlers” a été créée entre 2019 et 2021.
Les différentes implémentations des bois comme symbole de pouvoir avec les gens et comme montage multicouche aboutissent à des appariements d’images cohérents.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
OLAF MAHLSTEDT
Berne 2.0
Un village envisage un nouveau départ !
Depuis plus de 40 ans, la route fédérale B212 traverse la commune et alimente le débat autour d’un contournement.
Après que les commerces et les entreprises artisanales ont abandonné cet endroit sur la rue au fil des ans et se sont installés dans un nouveau centre d’approvisionnement local à partir de celui-ci, un contournement a été construit.
La municipalité a décidé de réactiver le vieux centre-ville et les premières mesures d’urbanisme sont prévues sous le slogan « Berne 2.0 ».
La série de photos sépare les bâtiments le long de la voie étroite et masque l’arrière-plan.
Chaque « visage » se montre différemment, tantôt volets baissés, tantôt fenêtres « vides » et pourtant, malgré la désolation et l’isolement dans l’environnement humide et froid, rien ne leur dénie l’espoir.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
THILO MULLER
Story about a stranger
La série d’images “Story about a stranger” se compose de sept images qui racontent l’histoire d’un étranger dans une ville. Le noir et blanc très contrasté caractérise cette série. Il souligne l’antagonisme du sentiment d’étrangeté entre plusieurs personnes.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
CHRISTIAN WEISS
(im)perfection
Le projet (im)perfection est sur la beauté.
Chacun a des parties ou des endroits de son corps qu’il / elle n’aime pas. Mais comment suis-je perçu par les autres? Dans la plupart des cas, il/ elle y a une grande différence. L’ (im)perfection va au-delà de ces perspectives.
Dans ce projet, des personnes ont été représentées derrière une paroi de verre.
Ensuite, ils devaient marquer en noir les endroits qu’ils n’aimaient pas et en jaune ceux qu’ils aimaient. En outre, leur partenaire devait marquer les endroits qu’il / elle aimait en orange.
En combinant les deux dessins, une image se forme, qui remet en question notre vision de nous-mêmes. Car ce que je vois comme un défaut, d’autres peuvent le voir comme un attrait.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
EKATERINA ZERSHCHIKOVA
Vera, Nadezhda, Lubov
Dans mon projet en cours “Vera, Nadezhda, Lubov”, je photographie des personnes de tous les pays de l’ex-Union soviétique qui vivent maintenant à Berlin et ressentent un lien fort avec leurs cultures d’origine.
Ayant moi-même émigré, j’étais fascinée de retrouver un mode de vie que j’avais en quelque sorte laissé derrière moi. j’avais l’impression de revenir à mes racines, mais en même temps d’être une observatrice distante.
“Vera, Nadezhda, Lubov” ne sont pas seulement trois noms féminins, ils représentent le résultat de ma recherche d’indices qui me guident vers les choses qui rassemblent et maintiennent les gens ensemble.
À travers des portraits et des natures mortes, j’explore les relations dans cette
communauté, sa diversité culturelle et, ce faisant, renoue avec mon propre passé, mes traditions et mes souvenirs.
3 rue Jouvène
retour vers le haut
MARTIN ZITZLAFF
En Passant
Le triptyque CIRCLES se compose de trois planches: RED SELFIE (Olëf Nordal), Reykjavik, 2014 / YOUR RAINBOW PANORAMA (Olafur Eliasson), Aarhus, 2012 / ATOCHA (FAM),
Madrid, 2022 (de haut en bas).
Ces photos – qui font partie de mon travail en cours EN PASSANT- observent des constellations informelles d’architecture, de paysage, d’art et de personnes.
Bien qu’apparaissant mises en scène ou fabriquées, les photos elles-mêmes ont en fait été prises “en passant” lors de divers voyages.
La réorganisation de ces images crée une interaction mutuelle unique entre la couleur, les circonstances et le contenu.
CIRCLES, Encre sur Papier, 3 planches 90x60cm sur 100x200cm
3 rue Jouvène
retour vers le haut
KARINE CASTELLS
Anima Loci
Capter l’âme d’un lieu, d’une ombre, d’un objet, sans la voler ni la dénaturer, partager mes émotions et la poésie de l’instant pour en susciter de nouvelles en écho, donner de la singularité à la simplicité, voire à l’invisibilité, d’une scène du quotidien, faire de ma photographie minimaliste une invitation au partage, au voyage, autant terrestre que spirituel, une évasion, une gourmandise pour les yeux et l’imagination.
15 rue du Pont
retour vers le haut
BARRY GILBERT-MIGUET
Urbanalités
« Comme je faisais des (trop!) longues heures au bureau, j’ai eu tendance à
me focaliser sur des ‘paysages urbaines’, souvent à proximité de mon lieu de travail. Au début, j’ai compensé la manque du glamour des sujets en peignant mes images noir et blanc dans des couleurs criardes.
Peu à peu, cependant, j’ai commencé à me sentir suffisamment confiant pour simplement enregistrer, sans artifices, des moments transitoires qui se déroulaient au fur et à mesure de mes errances ‘pause lunch’; des scènes de l’ordinaire où les circonstances et la lumière se conjuguaient d’une manière particulière, et arrivaient- au moins dans mes yeux – à ajouter un peu de poésie fugace à l’ennui environnante.»
15 rue du Pont
retour vers le haut
Annaïg GIQUEL-DONADIEU
RefleXion / Autrement
RefleXion – REUNIR LES ESPACES ET CREER UN SANS FRONTIERE – j’associe 2 photos de lieux géographiquement éloignés pour les rapprocher naturellement jusqu’en faire un seul espace. Sur chaque tableau, vous verrez ainsi rassemblées dans une seule image: une photo de la Bretagne, mon pays d’ancrage, avec une photo de mes pays successifs de résidence.
Autrement – VERTICALISER L’ESPACE ET MODIFIER L’ANGLE DE VUE – j’ai été photographier chaque matin durant des jours à la même heure la même ligne d’union entre le ciel et la mer. Une série d’image verticalisée invitant à déplacer le regard sur le monde vers un “Autrement». Face à ces périodes de crise inouïe, témoigner du bouleversement des repères et remettre en cause ce que l’on aurait pu croire établis…
15 rue du Pont
retour vers le haut
YANN GAILLOT
Photo – graphie
Je vois, je m’arrête, j’attends l’instant propice, je saisie le moment présent dans ce qu’il a de plus singulier de de plus éphémère, je capture ce que j’ai vu. La lumière, les reflets, les ombres et les formes m’inspirent.
Mon appareil est mon pinceau, nous sommes en symbiose, il est une prolongation de moi même.
Ma photographie est un chemin poétique. j’aime donner à voir ce que je vois, j’aime emmener le spectateur au delà de la simple représentation de l’abject. L’abstraction est un espace de liberté que je donne à chacun.
Par mes choix, mes cadrages, je déstructure, je fais perdre le sens du commun, les rapports d’échelle n’existent plus, nos repères spatiotemporels s’évanouissent, seul l’imaginaire, la curiosité, le doute même, peut emmener au delà de la reconnaissance de l’abject qui là, disparait.
Je conçois ma photographie comme un poème, une douce rêverie dans laquelle le spectateur se laisse entrainer. Aussi, cher lecteur – spectateur, saisissez cette liberté que je vous donne, laissez vous emporter, prenez le temps de voir ce que je vous donne à voir, entrez dans cet espace imaginaire qu’est ma poésie photo-graphique.
15 rue du Pont
retour vers le haut
MARC HENRI MARTIN
Je vous écris d’Amérique…
Je vous écris d’Amérique…
Il y a cinquante ans, je m’envolais, étudiant, découvrir New York et les États Unis. Les « Twins » n’étaient pas encore achevées mais dominaient déjà Manhattan.
Si l’on oublie les séjours de travail, courts et contraints, c’est un premier retour. Libre de flâner, je regarde aujourd’hui à travers les souvenirs anciens.
Je vois la nouveauté et retrouve l’immuable. Mai 2018
15 rue du Pont
retour vers le haut
JEAN-PASCAL PLETTENER
Espace Vital
« Espace vital» est une sélection de photographies prises sur plusieurs années, dans des lieux différents, à l’occasion de déplacements et de voyages, explorant le thème de la distanciation, notion remise au goût du jour à l’occasion de la pandémie de Covid-19.
Chaque œuvre révèle un agencement unique d’hommes et de femmes, parfois délibéré, souvent inconscient, influencé par l’environnement matériel qui les englobe et par la présence des autres.
Ces agencements semblent émerger naturellement de la façon dont chacun s’ignore, se tient à distance d’autrui, se réfugie dans ses pensées pour conserver son espace vital.
15 rue du Pont
retour vers le haut
CÉDRIC SURLES
Brèves de rue
La rue est un incroyable vivier à images. Les corps passent, bougent et vibrent et vivent. j’arpente inlassablement la rue afin d’y traquer le moindre regard, le plus petit geste, le plus inaudible des murmures comme le plus éclatant des cris, y compris dans les manifestations sociales.
Ma préoccupation est de positionner le spectateur en observateur privilégié de ce grouillement urbain que, dans nos quotidiens habituels, nous ne voyons pas.
D’Avignon à Marseille, de Bordeaux à Montpellier, je vous propose un voyage au sein de nos émotions.
15 rue du Pont
retour vers le haut
ISABELLE BESSON
Allo, le 39 19 ?…
On arrive à l’hôtel pour nos vacances.
On entre dans la chambre, il me frappe à la tête, me jette sur le lit. Je serais presque assomée 1
Baisse mon pantalon, arrache ma petite culotte…..
Soupire, satisfait.
Se retire, et s’en va en claquant la porte.
Je ne peux bouger, ma tête me tourne et j’ai mal Je resterais là un moment à reprendre mes esprits Se relever, vérifier ses blessures, se doucher,
Cette fois-ci, s’en est trop, cela n’est plus possible, il va me tuer.
Sans réfléchir j’attrape le téléphone et compose le numéro d’urgence Bruler ses vêtements, et espérer commencer à vivre.
Cette série est le deuxième volet de mon travail sur les violences faites aux femmes. Le viol au sein du couple (mais aussi à toutes celles qui ont vécus cela).
j’espère à travers ce travail, faire bouger les consciences,
Leur venir en aide, le plus tôt possible, avant qu’il ne soit trop tard.
58 rue du 4 septembre
retour vers le haut
DOCUMENTARY FAMILY PHOTOGRAPHERS
Family: (un)expected
«Family: (un)expected» présente diverses histoires, dévoilant la vraie vie quotidienne de la famille.
Les images remettent en question les normes en vigueur tout en résistant à la propagande des médias sociaux sur les idées universelles de la« famille parfaite».
Au lieu de cela, mise à nu est l’humanité brute qui nous ouvre aux possibilités d’être vivant ensemble.
L’attendu est en équilibre contre l’inattendu – exposant les expériences familiales réelles habituellement cachées de triomphe, de lutte, de calme et de chaos, fournissant un questionnement supplémentaire sur la vie de famille.
58 rue du 4 septembre
retour vers le haut