Cette série «La fille sur les toits» est une forme de protestation artistique sur nos privations de libertés que nous avons connues durant les confinements successifs.
J’ai voulu recréer des scènes de vie anodines sur les toits de Paris pour mettre en évidence que les actes les plus banals devenaient extraordinaires pendant les confinements et que pour être libre il fallait se cacher.
Ces photos ont été faites sur plusieurs jours dans différents lieux de la capitale sans autorisation. Nous avons accédé aux toits par des fenêtres, des terrasses, des vasistas et des échafaudages.
Aujourd’hui, monter sur les toits et me rapprocher du ciel est un véritable plaisir qui frise la jouissance. Je flirte entre ciel et terre, entre ville et nature, et je cherche l’équilibre entre les paradoxes de la vie contemporaine, ultra sophistiquée par les nouvelles technologies, avec ses pollutions, ses bruits, ses blessures, et la beauté architecturale du patrimoine historique.
Lockdown: The Girl on the Rooftops
Laurent Leoncini’s series may be viewed as a personal protest against what he perceived to be the deprivation of liberties endured by French citizens during successive Covid 19 lockdowns.
The photos were taken without permission in several Parisian rooftop locations, and symbolise not only an individual escape to freedom above the restrictions precipitated by the pandemic in the streets below, but also the greater serenity and balance that may be rediscovered against the backdrop of the city’s magnificent architectural heritage – as opposed to the atmospheric and technological pollutions and general turmoil of the modern world.
For a few days, the photographer and his model were able to “flirt between heaven and earth, city and nature”.
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