Laurent Camut est déjà connu dans notre pays et particulièrement à Lyon. Après l’exposition « Qui a peur des fantômes ne sait voir la nuit » que nous lui avions consacrée à Vrais Rêves, le voici de retour avec un nou- veau travail présentant une unité variée et évolutive. Laurent Camut poursuit en effet, de façon conjointe, son exploration «humaniste» à travers le temps et l’histoire de l’Art. Après ses photographies fortement teintées d’un expressionnisme du XXe, à condition de considérer l’œuvre de Francis Bacon comme expressionniste, Laurent Camut semble revenir vers une vision plus calme et plus proche de la peinture flamande et hollandaise du XVIIe avec, de façon rythmée, une passerelle subtile entre le portrait et le paysage. Dans ces derniers y plane un mystère impalpable, comme une ombre tenace et on ne se lasse pas d’en lire les détails, d’en boire la lumière. Très récemment M. Dominiq Fournal, artiste et directeur de l’académie des Beaux-Arts de la ville de Wavre a écrit à propos de l’œuvre de Laurent Camut. Laissons-lui la parole.