FIAC, octobre 2018. Christian Bouvier parcourt les allées du Grand Palais. Ses pas, son regard croisent ceux d’Edy et Lily. Liés d’une très grande amitié, le couple déambule d’allée en allée. Christian les rejoint, ils sympathisent. Quinze jours plus tard, Christian les retrouve à Saint-Ouen, chez Lily. Il a une idée en tête, un projet photographique né de leur rencontre. Dans l’atelier de Lily, un nuage en plastique, réalisé par son conjoint quelques années plus tôt, flotte dans l’espace. Cette installation constituera le fil conducteur de ce portfolio. Rendez-vous est pris pour leurs futures prises de vues hebdomadaires.
Edy se prête à cette aventure. Tout sera en plastique. Lily sera la muse de Christian.
De samedi en samedi, Christian les retient à l’atelier, équipé de nouveaux stylismes, au gré de ses recherches dans les boutiques chinoises du quartier : fleurs, fruits, saladier, corbeille, vase, pistolet… Tout est ultra coloré, ultra faux. Christian avance. Edy se prête au jeu. La spontanéité du premier échange évolue en une complicité, un joyeux rendez-vous de création.
Qui est Edy ? Edy envisageait d’entrer dans les Ordres, seulement le clergé l’a refusé. Désespéré, Il s’est réfugié dans l’étude de la médecine. Diplômé, Edy ne pratiquera pas. Aujourd’hui, il a quatre-vingts ans.
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Photo de couverture : Christian BOUVIER