Alors que le ruisseau de la vie efface lentement les éléments de l’âme, là, sur sa rive luit une lueur d’espoir. Espoir d’une création, de recommencer, espoir de se reconnecter à la vie malgré l’augure de la disparition de nombreux rêves. Bien qu’il y ait une déconnexion croissante entre le présent et le passé, ce n’est que l’essence d’un avenir meilleur qui ravive l’esprit d’une tangibilité entre passé, présent et avenir.
Et c’est bien cet avenir est une terre de rêves lointains – le passé étant une terre vaincue, le présent cherche cependant à se connecter aux deux comme pour se juxtaposer afin d’apaiser l’âme davantage purgée par la douleur. Le portrait, myriade de nombreuses vies dans la rue, jaillit à de tels moments candides qu’ils essaient, par inadvertance, de représenter un pont qui cherche à se connecter. Pour une artiste à la recherche de l’essence de l’art et du processus de production d’images, il devient ma plus grande persuasion de mettre en évidence la représentation inverse de la vie et de ses nuances qui parlent de si nombreuses langues, tout en restant invincibles aux yeux hypermétropes.