par Philippe Litzler
Rédacteur en Chef
Chers Auteurs Photographes, chers Amis d’OPENEYE
Je tiens, au nom de toute l’équipe de la Rédaction, à vous remercier pour votre présence ici ce soir, pour fêter notre 6ème anniversaire. Je veux également remercier de tout cœur notre ami et sponsor, Maurice RENOMA, qui nous accueille dans sa somptueuse galerie, l’Appart, ainsi que son assistante Anne-Sophie Rivière et tout son staff.
Déjà 6 ans pour nous et… 10 x 6 ans pour Maurice RENOMA, une longévité extraordinaire et une vie artistique magnifique. Quel merveilleux exemple pour tous !
Si vous me le permettez, je ferai un petit parallèle entre RENOMA et OPENEYE : tous les deux, nous avons le goût de la perfection et une certaine idée de la beauté. Nous n’avons pas peur, également, d’être à contre-courant de la majorité… car nous avons, nous, des ambitions qui sont guidées par l’art et par le cœur. Last but not least, au-delà d’un certain iconoclasme, nous avons aussi ajouté un zeste d’impertinence pour proposer un cocktail visuel qui nous fait voir la vie « autrement ».
Revenons au magazine et disons que son but a été, lors de sa création, de proposer gratuitement, aux amoureux de la photographie, des images qu’on ne voyait jamais dans les magazines de l’époque, concentrés qu’ils étaient sur une dizaine de grosses pointures, ignorant ainsi des dizaines d’artistes qui réalisaient des œuvres souvent merveilleuses. Bref – à notre échelle – nous voulions ouvrir ce ghetto culturel où certains voulaient les enfermer pour mieux les y oublier (nous constatons ce même phénomène aujourd’hui dans la peinture, où malheureusement dans ce domaine OPENEYE n’est pas compétent).
Aujourd’hui de nouveaux défis nous attendent avec l’intelligence artificielle. Ce sera un sacré défi à tenir car rien ne sera plus jamais comme avant. OPENEYE essayera de vous tenir informé comme il l’a déjà fait dans son précédent numéro 30 et dans celui qui sort aujourd’hui.
Si l’art c’est rendre visible l’invisible, comme disait si bien Paul Klee, alors « même si l’intelligence artificielle risque de devenir le maître de la technique », il faudra toujours un artiste derrière pour insuffler de l’âme dans les créations.
Ceci me fait dire – pour conclure – que la photographie sera sauvée par la sincérité. Car l’acte photographique est un acte de rédemption !