par Philippe Litzler
Rédacteur en Chef
Quelle Rentrée pour la Rentrée ?
Vous êtes-vous déjà posé la question : « Pourquoi est-ce que je fais des photos ? »
Peut-être voulez-vous retenir le temps qui passe, ou alors désirez-vous capturer la beauté d’un instant, d’un enfant, d’une fleur… ou simplement témoigner du monde, ou du moins de votre monde. Chacun d’entre nous a sa propre raison.
Le chercheur en neurosciences, Michel Le Van Quyen, a publié un livre Cerveau et nature où il explique que nous sentons confusément que la beauté du monde est source de bienfaits, sans toujours en mesurer la science fascinante, diverse et subtile à l’oeuvre…
Et si pratiquer la photographie participait de cette recherche du Beau… qui conduit au… Bien-être ? Paraphraser Platon, alors que nous réalisons des trillions d’images chaque année, c’est bien la preuve que la photographie a quelque chose de curatif dans ce monde qui s’enfonce dans un tourbillon que l’on ne maîtrise plus.
Have you ever asked yourself the question: “Why do I take photographs?”
Perhaps the answer is to record the passing of time, or capture the beauty of a moment, a child, a flower… or simply to reflect on the world, or at least your world, as you see it. We all have our individual reasons.
The Neuroscience researcher Michel Le Van Quyen recently published a book entitled Cerveau et nature (Brain and Nature) in which he explains that we all instinctively harbour feelings, albeit somewhat vague, that the beauty of the world is beneficial to us. We are not always aware, however, of the fascinating, complex but subtle science involved.
Might photography be intimately connected with this quest for beauty and the well-being that flows from it? In this respect, drawing inspiration from Plato, could the trillions of images produced every year point to the potential therapeutic benefits of photography, most notably in a world that seems to be spinning out of control.